Harmonie Comyn, veuve d’Éric Comyn, s’est exprimée deux jours après la mort de son mari percuté par un chauffard à Mougins.
C’est la colère qui domine ce matin à Mandelieu. À l’occasion d’une cérémonie d’hommage à Éric Comyn, le gendarme mortellement percuté suite à un refus d’obtempérer à Mougins ce lundi, la veuve du militaire a pris la parole.
“Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari”, commence Harmonie Comyn, veuve de l’adjudant. Elle répète : “La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance.
“Mon mari était un homme attentionné, un papa merveilleux, juste et aimant”.
“Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté. (…) Combien de morts avant que ces assassins soient punis.”, s’interroge-t-elle. “Quelle est la suite pour ce meurtrier ?”, a poursuivi Harmonie Comyn. “Déferrement immédiat en attente de jugement, trois repas chauds par jour, aides sociales dans les geôles. Puis il y aura une réduction de la peine, la remise en liberté, puis il recommence”.
“1981 n’aurait jamais dû exister”, a également déclaré Harmonie Comyn, en référence à l’abolition de la peine de mort.
“La France a tué mon mari”: la femme du gendarme tué à Mougins s’exprime pic.twitter.com/XZUt3xwmk7
— BFM Nice Côte d’Azur (@BFMCotedazur) August 28, 2024
L’individu âgé de 39 ans, dont la garde à vue a été prolongée ce mercredi, était connu de la justice. Il compte dix condamnations à son casier judiciaire pour “des infractions à la circulation routière” mais aussi “des atteintes aux personnes”.
Une allocution concise, et particulièrement forte en émotions. Rappelons qu’une cagnotte a été ouverte par la gendarmerie afin d’apporter un soutien à la famille et aux proches d’Éric Comyn.