David Lisnard salue “une étoile masculine au rayonnement mondial qui incarnait une certaine image de la France dans sa douceur de vivre et sa légèreté”.
“Le Guépard s’est éteint. Alain Delon est mort à 88 ans.” Dans un communiqué, le maire de Cannes rend un hommage poignant à l’acteur disparu ce dimanche 18 août.
Au Festival de Cannes de 2019, David Lisnard posait aux côtés du monument du cinéma français à l’occasion de la montée des marches pour la remise d’une Palme d’or d’honneur.
“Star adulée, Alain Delon, c’est un parcours hors normes, un autodidacte, un charisme légendaire, une personnalité indomptable, une grâce féline et un regard bleu azur qui auront irradié le 7° art pendant plus de 60”, écrit le premier édile de Cannes.
“Cannes salue la disparition de ce géant sacré du cinéma”
L’élu cannois rappelle les relations étroites entre l’acteur et la Croisette : “Alain Delon est intimement lié à Cannes et à son Festival, avec lequel il a parfois entretenu des relations compliquées. Il vient la première fois en compagnie de Jean-Claude Brialy en 1957 et se présente en compétition notamment en 1961 pour “Quelle joie de vivre” de René Clément, puis “L’Éclipse” de Michelangelo Antonioni en 1962, Prix du jury, et “Le Guépard” de Luchino Visconti, avec Claudia Cardinale, Palme d’or 1963”.
“Il n’a jamais cédé au politiquement correct et aux injonctions morales des néo-féministes qui avaient organisé une pétition en 2019 demandant au Festival de “ne pas l’honorer””.
David Lisnard se souvient également du dernier hommage rendu à Alain Delon au Palais des Festivals : “Son apparition au Festival de Cannes 2019, les yeux larmoyants sur les marches et sur scène afin de recevoir une Palme d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, sonnait alors l’hiver de sa vie à travers l’hommage de toute une profession, d’une famille, d’un public et d’une nation pour son icône. Cannes salue la disparition de ce géant sacré du cinéma, le plus emblématique avec Jean-Paul Belmondo.”