Pépite de la Côte d’Azur, le parc naturel de Port-Cros subit de plein fouet les effets du surtourisme. Alors que la France continue d’attirer des millions de visiteurs internationaux, l’afflux massif de touristes met en danger cet écosystème fragile.
Le parc naturel de Port-Cros est de plus en plus soumis à la pression de la surfréquentation estivale. Un tourisme excessif qui met en péril son équilibre.
La France a accueilli près de 100 millions de visiteurs internationaux l’an dernier, générant des recettes impressionnantes de 63,5 milliards d’euros. Mais cet afflux massif n’est pas sans conséquences. Les impacts environnementaux et sociaux se font ressentir dans plusieurs régions, et le parc de Port-Cros en est un triste exemple.
Quelles mesures pour préserver ce trésor naturel ?
Niché face à Hyères, ce parc, qui englobe les îles de Port-Cros, Porquerolles, du Levant et des zones maritimes avoisinantes, est réputé pour sa biodiversité exceptionnelle et ses paysages à couper le souffle.
Cette richesse attire une foule de visiteurs, surtout durant la haute saison. Alors que la population résidente du parc est d’environ 99.000 personnes, ce nombre explose à 1,5 million avec l’arrivée des touristes. Cette pression touristique engendre des risques accrus, notamment les incendies, qui représentent une menace permanente pour cet écosystème délicat.
Pour préserver ce trésor naturel du surtourisme, plusieurs mesures de précaution ont été mises en place. Par exemple depuis 2021, les autorités locales régulent la fréquentation sur la célèbre île de Porquerolles durant la période estivale.
De plus, un règlement strict interdit le camping sauvage, la circulation de véhicules motorisés, et limite la présence de chiens dans certaines zones. Le calme est également de rigueur pour garantir la sérénité de ce lieu unique.
La découverte de Port-Cros se fait uniquement à pied, tandis que Porquerolles autorise l’usage des vélos. Les visiteurs sont encouragés à se renseigner sur les sentiers ouverts avant de s’aventurer dans le parc, particulièrement en été.
Ces mesures sont essentielles pour maintenir l’équilibre écologique de Port-Cros, mais elles ne suffiront peut-être pas si la pression touristique continue de croître à ce rythme effréné.
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